La récente médiatisation de l’état de santé des jumelles Lou et Eléna a conduit à un formidable élan d’empathie. Actuellement, entre 30 et 70 tests salivaires sont envoyés chaque jour (contre 5 habituellement) par le laboratoire HLA du CHU aux volontaires pour formaliser leur inscription sur un fichier international de don de moelle, fichier piloté par l’Agence de Biomédecine en France.
Les services du CHU de Clermont-Ferrand sont ainsi très sollicités par la population qui souhaite manifester sa volonté de faire un don de moelle osseuse au profit de la famille concernée. L’hôpital souhaite remercier ces personnes de l’intérêt qu’elles manifestent pour être donneuses de leur vivant.
Le Pr ROUZAIRE, chef du laboratoire HLA, tient cependant à rappeler que « le don de cellule hématopoïétiques (dont fait partie le don de moelle osseuse) est un acte important qui doit être réfléchi. »
Ce don s’inscrit dans une démarche à la fois :
- anonyme : le donneur ne sait pas à qui le don sera destiné, et le receveur ne connait pas son bienfaiteur ;
- de long terme : le donneur peut être appelé jusqu’à ses 60 ans révolus pour aider un patient compatible partout dans le monde. Il peut sera ensuite contacté pour des examens complémentaires pour finaliser la démarche.
Quels sont les besoins actuels ? *
Chaque année en France, environ 2 000 personnes atteintes de maladies graves du sang, comme les leucémies par exemple, ont besoin d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques – issues de la moelle osseuse ou du sang de cordon - pour espérer guérir. La compatibilité est très rare : en moyenne, une chance sur un million entre deux individus, (en dehors de la fratrie qui représente à 25% de chance).
Qui peut donner sa moelle osseuse ?
Le donneur doit :
- être âgé de 18 à 35 ans révolus,
- être en parfaite santé,
- être relativement disponible en cas de nécessité.
* Extrait du site de l’Agence de Biomédecine : https://www.dondemoelleosseuse.fr/ 25 février 2021