La BPCO évolue de façon insidieuse et ses signes cliniques sont souvent négligés. La confirmation du diagnostic de la BPCO repose sur l’exploration fonctionnelle respiratoire qui met en évidence un trouble ventilatoire obstructif non complètement réversible et permet de préciser la sévérité et de suivre l’évolution de la maladie. Les symptômes les plus précoces sont la toux et l’expectoration chroniques (bronchite chronique). La sensation d'une respiration difficile et inconfortable ressentie dans une situation qui normalement n'entraîne aucune gêne respiratoire (dyspnée) s’installe progressivement. Cette évolution peut être émaillée d’épisodes d’aggravation de la toux, de l’expectoration et de l’essoufflement qui peuvent nécessiter une hospitalisation.
Maladie chronique, une prise en charge multidisciplinaire adaptée permet d’améliorer la qualité de vie des patients.

Certains métiers sont à risque pour la BPCO. Les secteurs minier, du bâtiments / travaux publics, de la fonderie / sidérurgie, industrie du textile, des métiers agricoles et du bois sont largement concernés. Les principales substances associées à un risque accru de BPCO sont la silice, les poussières de charbon, les poussières végétales et de moisissures.